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Crossing the Dust

Shawkat Amin Korki, Iraq, 2006

2003, la statue de Saddam Hussein vient de tomber sur la place centrale de Bagdad. Asad et Rachid célèbre l’événement avec leurs camarades miliciens kurdes. Nous sommes au nord du pays, dans la partie kurde. Les deux compères ont pour mission de ramener de la nourriture d’un autre quartier de la ville. Sur le chemin du retour, le jovial Asad décide de recueillir un jeune garçon, qui semble perdu, et de le ramener chez ses parents. Rachid n’est pas très chaud, ayant toujours en tête le but de leur mission. Sa froideur tournera en quasi haine, presque par réflexe, lorsqu’il apprendra le prénom du gamin: Saddam. Dans le même temps, deux parents éplorés cherchent leur garçon qui se prénomme lui aussi Saddam. S’agit-il du même enfant ?

Dans le même style qui a fait la réussite de Kick Off, le réalisateur kurde irakien Shawkat Amin Korki, traite sur un ton léger, ou le drame n’empêche pas l’humour, une histoire tirée d’un fait réel : sous Saddam Hussein, les parents donnant à leurs garçons le prénom du dictateur se voyaient récompensés en monnaies sonnantes et trébuchantes. Un prénom maintenant difficile à porter pour les enfants. Amin Korki entretient le suspens jusqu’au bout de ce road-movie urbain que l’on regarde avec beaucoup de plaisir.
2003, la statue de Saddam Hussein vient de tomber sur la place centrale de Bagdad. Asad et Rachid célèbre l’événement avec leurs camarades miliciens kurdes. Nous sommes au nord du pays, dans la partie kurde. Les deux compères ont pour mission de ramener de la nourriture d’un autre quartier de la ville. Sur le chemin du retour, le jovial Asad décide de recueillir un jeune garçon, qui semble perdu, et de le ramener chez ses parents. Rachid n’est pas très chaud, ayant toujours en tête le but de leur mission. Sa froideur tournera en quasi haine, presque par réflexe, lorsqu’il apprendra le prénom du gamin: Saddam. Dans le même temps, deux parents éplorés cherchent leur garçon qui se prénomme lui aussi Saddam. S’agit-il du même enfant ?

Dans le même style qui a fait la réussite de Kick Off, le réalisateur kurde irakien Shawkat Amin Korki, traite sur un ton léger, ou le drame n’empêche pas l’humour, une histoire tirée d’un fait réel : sous Saddam Hussein, les parents donnant à leurs garçons le prénom du dictateur se voyaient récompensés en monnaies sonnantes et trébuchantes. Un prénom maintenant difficile à porter pour les enfants. Amin Korki entretient le suspens jusqu’au bout de ce road-movie urbain que l’on regarde avec beaucoup de plaisir.
Durée
73 minutes
Langue
kurde
Sous-titres
allemand, français, anglais
Qualité
480p
Disponibilité
Mondial
Kick Off (2009)
Shawkat Amin Korki
Iraq
81′
Des réfugiés occupent le stade de Kirkouk, n’ayant toujours pas trouvé de lieu où vivre. Deux amis passionnés de football veulent monter, après la victoire de l’Irak à la coupe asiatique, un tournoi entre Turcs, Arabes, Kurdes et Assyriens. Mais rien n’est simple en Irak. Dans un style enlevé, Shawkat Amin Korki livre une comédie dont la fraîcheur et l’humour soulignent d’autant plus le destin tragique de ces réfugiés dans leur pays. * * * * * * La joie de jouer En réalisant Kick Off, le jeune cinéaste kurde Shawkat Amin Korki réussit, avec peu de moyens et, surtout - car leur présence crève l’écran -, des acteurs nonprofessionnels, à exprimer la réalité d’une situation où la nécessité de la survie n’empêche pas de vouloir vivre. C’est-à-dire aussi aimer et jouer. Et ces acteurs le démontrent eux-mêmes, laissant voir leur propre joie de jouer, en faisant parfois des tonnes, pour notre plus grand plaisir. Aucun artifice pourtant, pour nous faire oublier la guerre et l’occupation: le bruit récurrent d’un rotor d’hélicoptère, le son des bombes, au loin, le petit frère d’Asu qui se traîne sur une jambe, une mine lui ayant enlevé l’autre, la situation précaire de ces réfugiés dans le stade. C’est ce stade qui sera d’ailleurs le lieu unique de l’action, dont les tribunes sont les remparts, protection hypothétique contre les agressions du monde extérieur. Le réalisateur nous en fera découvrir quasiment tous les recoins, montrant l’ingéniosité de leurs occupants à les utiliser. Korki ne nous cachera pas non plus les difficultés de coexistence entre les différentes nationalités, au moment de trouver un arbitre pour le tournoi d’Asu et Sako. Mais, là encore, il usera du ton de l’humour. Le choix du noir et blanc à la fois apporte une touche vériste, proche du documentaire - certaines scènes donnent l’impression du « direct », accentué par le sentiment d’improvisation qu’elles laissent - sentiment qu’il faut prendre ici dans un sens positif: car il apporte une telle vie au récit. Paradoxalement, cette absence de la couleur rappelle également certaines vieilles comédies italiennes des années cinquante avec leurs personnages haut en couleurs. S’il fallait trouver un film pour nous faire aimer l’Irak et les Irakiens, ce serait Kick Off qu’il faudrait choisir. Sans discussion. Martial Knaebel
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